L’INEGALITE ENTRE LES NOIRS ET LES BLANCS

L’inégalité entre les noirs et les blancs est prouvée statistiquement. La supériorité de la réussite des blancs par rapport aux noirs est de 70 à 80% pour les blancs contre 20 à 30% pour les noirs. Que faire pour inverser cette tendance ? On ne choisit pas sa couleur.

Mais la couleur n’est pas une fatalité.

Au début, parfois on commence avec un coup de retard. Comme quand on nait dans une famille modeste, défavorisée, pauvre, pour utiliser le vrai mot que les élites n’osent jamais prononcer. Comme quand on est issu de parents d’origine étrangère, immigrée, comme on dit.

Alors la partie commence mal. Et parfois, on commence avec un coup d’avance, de famille privilégiée, riche. Alors la partie commence bien.

Dans un cas comme dans l’autre, il faut l’accepter. Surtout quand on commence avec un coup de retard. Il est important de l’accepter et d’en avoir conscience.

Et être conscient que ce n’est pas une fatalité.

Salut, c’est Franck.

Pour commencer, pourquoi les blancs réussissent plus souvent que les noirs ? Tout simplement à cause de leur couleur. Ou plutôt grâce à leur couleur. En effet, le règlement des échecs précise bien que les blancs commencent la partie. Ils jouent donc, tout au long de la partie, avec un coup d’avance.

Donc lorsqu’on a les noirs, on commence la partie avec un coup de retard. On a statistiquement plus de chances de perdre la partie que le camp des blancs. Si 2 joueurs de niveau équivalent s’affrontent, les statistiques seront respectées. Et si le camp des noirs joue une ouverture classique de la théorie officielle des échecs, le résultat de la partie sera classique. C’est-à-dire 20 à 30% de chances de gagner la partie, et 70 à 80% de chances de perdre la partie face aux blancs.

Que faire alors pour inverser ces statistiques quand on joue les noirs ? Comment réussir à gagner avec les noirs alors que les blancs jouent avec un coup d’avance ?

Si vous allez dans un club d’échecs, ou si vous prenez des cours d’échecs classiques, on va vous donner ces 2 solutions :

La première, c’est de mieux connaître les ouvertures de la théorie officielle des échecs, pour prendre l’avantage sur les blancs. De mieux connaître ces ouvertures que votre adversaire.

La deuxième, c’est d’avoir une meilleure mémoire que votre adversaire. Afin de visualiser plus de coups à l’avance que votre adversaire afin d’annuler ce coup d’avance des blancs.

Ce sont 2 belles solutions, qui paraissent logiques et convaincantes, de premier abord. Pourtant, ce n’est qu’une belle utopie. Pourquoi ?

Tout d’abord parce qu’apprendre les ouvertures de la théorie officielle implique un travail titanesque et demande beaucoup de temps, que seuls les joueurs professionnels peuvent se permettre d’avoir. Parce que lorsqu’on a un travail à côté, une famille, des enfants, etc., le temps ce n’est pas que de l’argent, c’est également des parties importantes de notre vie qu’on ne pas passer sur un simple loisir finalement, même si on voudrait l’améliorer, mais qui reste un loisir et on ne peut pas se permettre d’utiliser les mêmes méthodes, les mêmes stratégies, les mêmes techniques que les joueurs professionnels qui en font leur métier et qui eux, et ils ont raison, mettent toutes leurs chances de leur côté et passent un maximum de temps pour s’améliorer aux échecs.

Quant à la mémoire, pour cette 2^ème solution, on n’est pas tous égaux. Et à moins d’un travail sur du long terme, on n’augmentera pas spécialement notre mémoire aussi facilement. On peut, bien sûr, développer notre mémoire, exercer notre mémoire mais cela demande beaucoup de temps, surtout pour une mémoire visuelle pour anticiper les coups d’avance aux échecs qui est spécifique et impliquerait de jouer plusieurs heures par jour, ce qui n’est pas toujours possible pour la plupart d’entre nous.

Si je prends mon cas personnel, je ne pourrais pas passer des heures par jour à apprendre des ouvertures d’échecs et à développer ma mémoire. Ma mémoire est limitée, elle n’est pas spécialement énorme à la base et n’est pas devenue non plus énorme.

Alors si ces 2 solutions ne sont pas utiles ou facilement applicables, cela voudrait dire donc qu’il n’y a pas de solution ? Il existe pourtant une solution pour inverser les statistiques, rattraper le coup de retard sur les blancs et réussir à gagner souvent avec les noirs.

Cette solution, c’est de jouer une ouverture qui gagne du temps, c’est-à-dire qui va rattraper rapidement le coup d’avance des blancs, une ouverture qui serait très peu connue des joueurs d’échecs et qui ne demanderait pas une mémoire exceptionnelle.

Une ouverture qui serait jouable contre n’importe quelle ouverture des blancs. Parce que s’il faut apprendre chaque ouverture adaptée à chaque ouverture des blancs, on en reviendrait aux mêmes 2 solutions précédentes, cela demanderait beaucoup de temps, ce serait arrivé à la même conclusion, ce ne serait pas pratique et ce serait, encore une fois, une belle utopie.

Cette ouverture existe : c’est la méthode Ruiz. Ce n’est pas une méthode miracle. Ce n’est pas une méthode qui va se faire en 2 minutes. Ce n’est pas une méthode qui va permettre, du jour au lendemain, de battre un adversaire de haut niveau. Mais en quelques semaines, en revanche oui.

10 coups, les 10 premiers coups, 10 coups simples et universels, c’est-à-dire jouables contre n’importe quelle ouverture des blancs. Tu peux les découvrir sur l’échiquier ci-dessous.

Au bout des 10 premiers coups, les noirs se retrouvent toujours dans la même position. La position de la méthode Ruiz. Quel que soit les coups de ton adversaire, il ne pourra pas t’empêcher d’arriver à cette position. Cette méthode ne s’arrête pas à cette position, puisque c’est une méthode utilisable sur toute la partie, une sorte de partie automatique, et qui va te permettre de rattraper le coup de retard sur les blancs dès le 10^ème coup, puis de bloquer les pièces adverses et d’attaquer le roque des blancs pour l’échec et mat. La méthode Ruiz est bien sûr jouable également avec les blancs, d’autant plus qu’on commence avec un coup d’avance.

Il est important de ne pas oublier : Quelle que soit l’ouverture des blancs, ton adversaire ne pourra pas t’empêcher de jouer ces 10 premiers coups. Quel que soit l’ordre des coups, tu parviendras toujours à les jouer. Et au bout de ces 10 coups, le coup d’avance des blancs s’annule.

On a donc automatiquement, sans même s’en rendre compte, égaliser la position et rattraper le coup d’avance des blancs. On pourrait se demander pourquoi.

Tout simplement parce qu’on a utilisé une méthode qui sort de la théorie officielle des échecs, qui perturbe donc les logiciels d’échecs et les joueurs jouant les ouvertures classiques, une méthode qui a toujours été refusé par le monde des échecs. C’est une méthode qui a été inventée par mon père dans les années 80, qu’on a appelée la méthode interdite, qui a été banni du monde de échecs. Aujourd’hui elle mieux accepter dans les clubs par exemple, et encore…

Mais à l’époque, c’était carrément : « tu fais de l’antijeu, si c’est pour jouer la méthode Ruiz, tu sors du club ».

Fabien Libiszewski, Grand Maître International, sélectionneur de l’équipe de France mixte des échecs, qui, sans être un adepte de la méthode Ruiz, l’accepte tout à fait et l’a même jouée en tournoi officiel.

Comme elle n’est pas dans les livres classiques, comme la partie italienne, la partie sicilienne, la partie espagnole, les logiciels n’ont pas les réponses adaptées dans leur programme, la plupart des joueurs n’ont pas de connaissances connues, et comme elle sort de cette théorie officielle, elle défie les règles établies et 80 à 90% des joueurs ne savent pas comment jouer pour la réfuter. Et elle conteste les règles de base des échecs, comme celle qui affirme qu’il faut gagner le centre pour gagner une partie, ou encore qu’il faut gagner du territoire pour gagner une partie, ce qui n’est absolument pas le cas des règles de la méthode Ruiz.

Donc si on accepte de jouer de façon standard, il sera, c’est logique, très difficile de rattraper notre coup de retard avec les noirs. Mais en sortant des ouvertures classiques, en prenant l’adversaire à revers, avec une ouverture qu’il ne connaît pas, quel que soit ton niveau, tu vas pouvoir gagner des adversaires que tu ne battais pas auparavant, des adversaires de haut niveau, voire de très haut niveau, qui ne sont pas préparés aux positions qu’ils vont rencontrer dans cette partie. Et ce, même si tu es débutant. Des positions que tu vas toi-même imposer à n’importe quel adversaire, même à un grand maître international.

Alors attention, je te mets tout de suite en garde, un petit avertissement, en jouant la méthode Ruiz (tu vas pouvoir la tester avec une formation vidéo de 3 jours en cliquant sous cet article) tu vas prendre le risque, c’est évident, je peux te le dire puisque je l’ai vécu personnellement, de te mettre à dos des joueurs et le monde des échecs en général. Tu vas prendre le risque d’être la cible de ceux, et il yen a beaucoup, qui n’aiment pas qu’on ne suive pas la même route qu’eux, comme disait Georges Brassens. Mais à mon avis, et selon les statistiques, tu prendras surtout le risque de gagner.

Teste la méthode Ruiz. C’est une méthode dont on dit qu’elle a percé le secret des échecs dans les années 80. C’est une méthode qui a fait ces preuves durant ces dernières décennies., mais toujours avec un bannissement du monde des échecs officiels. Pourquoi ?

Tout simplement parce que cette méthode permet de mettre au même niveau un débutant et un joueur de haut niveau. Tout simplement parce que cette méthode met en difficulté et remet en question l’élitisme du monde des échecs qui préfère avoir des surdoués au top niveau et toute une masse de joueurs moyens. Avec la méthode Ruiz, ils ont peur, et ils ont raison d’avoir peur, d’inverser les valeurs du monde actuel des échecs officiels.

Tu vas donc pouvoir oublier que tu commences la partie avec un coup de retard, que tu joues les noirs ou les blancs, peu importe ta couleur finalement. Car, encore une fois, et c’est très important, ta couleur n’est pas une fatalité.

Salut c’était Franck.

Retrouve sur la chaîne Youtube de la méthode Ruiz la vidéo concernant cet article en cliquant sur la vignette ci-dessous:

(une partie complète de la méthode Ruiz est incluse dans la vidéo)